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  Le Jour de l'An Expliqué...
 

 Différence entre les calendriers]

Bien que les Jours de l'an tombent rarement à la même date d'un calendrier à l'autre, on remarque une relative concordance entre ceux des pays tempérés. En effet, ce qui fut interprété comme la « disparition » de la végétation durant l'hiver et sa renaissance au printemps a alimenté le mythe très répandu de la renaissance cyclique de l'année. C'est ainsi qu'un grand nombre de Jours de l'an sont fêtés entre le solstice d'hiver et l'équinoxe de printemps.

Cependant, ceci n'est nullement universel, notamment dans les pays tropicaux, où le cycle des saisons est bien moins tangible.

On peut citer en exemple l'Égypte antique, qui (bien qu'elle utilisait un calendrier civil solaire) fêtait la nouvelle année à l'arrivée annuelle de la crue du Nil. Cette crue étant due aux pluies ayant lieu loin en amont (dans les hauts plateaux), sa date était entièrement tributaire de phénomènes météorologiques. Cependant, elle intervenait généralement à la même période.

Différents calendriers avec la correspondance des dates de leur Nouvel An[1] dans le calendrier grégorien :

Origines]

  • Le Nouvel An est une fête d'origine païenne qui vit le jour vers 46 avant notre ère, sous l'impulsion de Jules César qui décida que le 1er janvier serait le Jour de l'an,les romains fêtaient le Nouvel An selon le calendrier julien, encore utilisé aujourd'hui par les églises orthodoxe serbes et russes. Les Romains dédiaient ce jour à Janus, dieu païen des portes et des commencements. Le mois de janvier doit son nom à Janus, qui avait deux visages : l'un vers l'avant, l'autre vers l'arrière.
  • En France, le Jour de l’an n’a pas toujours été le 1er janvier et la nouvelle année ne commence à cette date que depuis 1564. C’est le roi Charles IX qui, dans un édit promulgué à Roussillon le 9 août 1564, fixa le début de l’année au 1er janvier. Pour les peuples usant du calendrier solaire, le Jour de l’an a beaucoup changé au fil des siècles, au gré des Églises, des époques et des pays. En France, aux VIe et VIIe siècles, dans de nombreuses provinces, le Jour de l’an était célébré le 1er mars. Sous Charlemagne, l’année commençait à Noël. Du temps des rois capétiens, l’année débutait le jour de Pâques. En conséquence, les années étaient de longueur très variable. Cet usage fut quasi général aux XIIe et XIIIe siècles et même jusqu’au XVe dans certaines provinces. Les généalogistes des rois de France devaient donc jongler avec les dates en fonction des lieux pour raconter l’histoire car auparavant le début de l’année variait selon les provinces : à Lyon, c’était le 25 décembre, à Vienne, le 25 mars… L’édit de Charles IX mit tout le monde d’accord.
  • En 1622, cette mesure fut généralisée par le Pape à l’ensemble du monde catholique, notamment pour simplifier le calendrier des fêtes religieuses.

Les différentes célébrations du Nouvel An]

 

Pratiques du Nouvel An dans l'antiquité [modifier]

En Égypte antique[2]]

En Égypte antique, le Jour de l’an était le premier jour du calendrier, soit le premier jour du premier mois de la saison de l’inondation des cultures par le Nil : le I Akhet 1. Le I Akhet 1 correspondait symboliquement à la crue du Nil, même si ce ne fût pas toujours le cas car le calendrier de l'Égypte antique se décalait chaque année. Ainsi, cette date portait en elle une forte connotation de renouveau bénéfique, la crue du Nil étant vitale pour les Égyptiens car elle déposait sur les cultures du limon, permettant ainsi de bonnes récoltes.

C’est symboliquement le Jour de l’an de l’an VII du règne de Thoutmôsis III qu’Hatchepsout proclame (sur les parois du temple de Deir el-Bahari) que son « couronnement » eu lieu. En fait, il aurait réellement eu lieu entre le II Peret 1 et le IV Chemou 30, soit bien plus tard dans l’année, selon les inscriptions de son seul obélisque encore érigé à Karnak. Elle proclame donc idéalement son couronnement au Jour de l’an pour profiter de la portée symbolique de cette date.

Le Jour de l’an était également l’occasion de faire des offrandes aux défunts et aux dieux, surtout à , dont le jour de naissance était censé être le Jour de l’an. De même, une procession de vases remplis de « l’eau nouvelle » du Nil avait lieu du fleuve jusqu’aux temples. Dans les temples, on procédait à des rites d’illuminations, et on en profitait également pour les reconsacrer aux dieux.

Pratiques du Nouvel An de nos jours]

Pays d'Europe Occidentale]

En Occident, il est de coutume de fêter le Nouvel An par un banquet la veille, c’est-à-dire le 31 décembre : c'est le réveillon de la Saint-Sylvestre. Ce repas comprend généralement du foie gras et du champagne. Après celui-ci, les fêtes mêlent danses et lancers de cotillons, boules et rubans de papiers… À minuit, chacun s'embrasse sous le gui, en se souhaitant les meilleurs vœux possibles, et en s'engageant dans d'éventuelles bonnes intentions. Puis, on offre les étrennes, cadeaux de nouvelle année.

Il existe cependant quelques particularités selon les pays :

Allemagne]

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